Avant la
mécanisation, lorsque les gens avaient et prenaient le temps, que les
déplacements grevaient le temps de travail dans les champs, de petites
constructions essaimaient nos campagnes. Elles permettaient aux propriétaires
d'entreposer quelques outils et de s'abriter lorsqu'il faisait une pause ou par
mauvais temps.
Abris de vignes,
abris de bergers, peut-être abris d'amours naissants ou consommés, étaient
nombreux dans le paysage Aiguèzois.
Ces abris sont
aussi notre patrimoine. Aujourd'hui, laissés
à l'abandon, peu ou mal entretenus, ils tombent dans l'oubli et se
transforment en ruines.
Ils savent
pourtant, lorsque nous les visitons livrer un peu de leur histoire : une date,
des comptes, quelques initiales, quelques mots, un cœur, des rosaces ....mais
discrètes constructions savent aussi garder bien des secrets.
Ils laissent
imaginer le travail de la mule dont le fer surmonte l'entrée, dont l'anneau au
mur témoigne d'un temps de repos mérité.
La mécanisation, le
remplacement du cheval par le tracteur, l'accès plus rapide entre la maison et
la vigne ont rendu ces constructions moins utiles, d'où leur disparition
progressive. Toutefois, quelques-unes sont encore présentes çà et là et
témoignent des temps passés.
En voici quelques unes bien de chez nous .... qui incitent à la balade et pourraient devenir un
outil de promotion pour nos vins de qualité.
Les abris présentés sont privés et certains dangereux. Leur accès reste soumis à autorisation des propriétaires.
Et quelques uns de leurs secrets,
Contrepoids |
Sans commentaire ; vous avez dit PATRIMOINE !!! |